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Dysphasie

La dysphasie est un trouble de la communication verbale. Elle peut cibler plus particulièrement l’expression (« dysphasie expressive »), la compréhension (« dysphasie de réception ») ou les deux à la fois (« dysphasie mixte »).

Présentation

Voici des informations tirées du site Avenir Dysphasie :

Elles portent sur des aspects complexes :

  • soit de la réception c’est-à-dire de la compréhension du langage,
  • soit de la programmation des sons de la langue puis de leur production,
  • soit sur la disponibilité des mots ou encore sur leur agencement syntaxique au sein de la phrase.

Ces domaines du langage peuvent être déficitaires ou préservés indépendamment les uns des autres. C’est pourquoi les enfants doivent faire l’objet d’un diagnostic précis permettant de poser les indications thérapeutiques.

Le langage écrit est souvent d’acquisition problématique. De fait, les troubles ont un retentissement constant sur les apprentissages scolaires classiques, puisque le langage est l’outil privilégié de la transmission du savoir à l’école.

Ces enfants parlent mal, parlent tard, ont durablement, des difficultés d’expression orale.

Dans d’autres domaines pourtant, ils se développent bien, même si fréquemment les difficultés langagières s’accompagnent d’un retard psychomoteur ou/et graphique.

Ils organisent un langage qui peut suffire dans la vie quotidienne mais gardent le plus souvent des difficultés de langage.

Le langage est fait de morceaux, d’approximations, de segments traités sans souplesse comme des agglomérats, des blocs figés.

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Sitographie :

Des outils pour les enseignants

Sitographie :

Bibliographie :

  • 100 idées pour venir en aide aux enfants dysphasiques, Leroux M-N., Touzin M., éd. Tom Pousse,2012.

Troubles de l’attention

Impossible de ne pas repérer l’enfant qui souffre d’un trouble de l’attention. Il semble tout faire pour qu’on le remarque. Lire impérativement le livre du Dr Olivier Revol : On se calme ! Ce trouble touche entre 3,5% et 5,6% de la population

Présentation

Voici la présentation faite sur Wikipedia :

L’inattention, l’hyperactivité et l’impulsivité sont les comportements clés du TDAH.

L’enfant inattentif peut sembler ne pas écouter quand on lui parle. Il a tendance à ne pas obéir aux consignes ou à être facilement distrait. Il a des difficultés à organiser ses travaux et ses activités. Il évite ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu. Il perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités. Il aime souvent courir ou sauter dans des situations où cela n’est pas approprié. Il a des difficultés à attendre son tour. Il se précipite pour répondre aux questions sans attendre qu’on ait terminé de les poser.

Les symptômes observés doivent durer six mois ou plus et le degré de ces symptômes doit être comparé avec ceux d’autres enfants du même âge. Ces symptômes peuvent varier selon le contexte. Ils auront tendance à se majorer dans les situations qui exigent un effort intellectuel et/ou attention, dans les situations monotones ou non structurées ou encore en cas de fatigue. À l’inverse, ils diminueront en situation duelle, en situation nouvelle ou si une récompense est prévue ou en cas de renforcement fréquent des comportements appropriés5.

Outils pour les familles

Sitographie :

Bibliographie :

  • On se calme !, Olivier Revol, éd. JC Lattès, 2013 – A lire pour bien comprendre …
  • Voir la page de l’association TDAH France pour une bibliographie.

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Sitographie :

Bibliographie :

  • On se calme !, Olivier Revol, éd. JC Lattès, 2013

Haut potentiel

Les élèves à Haut Potentiel ont des besoins et des attentes très particuliers. Ils représentent 2,2% de la population. Bien que ce ne soit pas toujours le cas, ces élèves sont, pour près de 50%, en difficultés.

Présentation

Voici des caractéristiques reprises sur la page de l’Association Suisse pour les Enfants Précoces et l’article de la revue des zèbres.

  • Au fait qu’il est « en avance » – la notion même de précocité ayant cette signification. Toutefois, il faut comprendre que cette précocité est la conséquence du haut potentiel intellectuel (QI > 125/130), ainsi, devenu adulte, l’individu ne sera plus « précoce » mais conservera le même QI. C’est pourquoi il est préférable de parler de surdouance ou de haut potentiel intellectuel.
  • L’utilisation du langage est, en général, en avance : il n’y a pas de « langage bébé ».
  • A son insatiable curiosité : l’enfant pose beaucoup de questions , beaucoup de « pourquoi ? » ; ces interrogations s’orientent, assez vite, sur des questions d’ordre métaphysique. L’origine de l’univers, celle de l’homme, la préhistoire l’intéressent souvent.
  • L’avance du langage se traduit souvent par un apprentissage de la lecture, avant la 1ère primaire et, assez souvent seul, sans que personne n’ait poussé l’enfant à le faire.
  • Très tôt, l’enfant HPI demande de la stimulation : il n’aime pas les tâches répétitives, la routine. Il s’intéresse intensément à quelque chose puis lorsqu’il a l’impression d’en avoir « fait le tour », il change.
  • On est frappé par le décalage, la « dyssynchronie » – entre la pertinence de ses remarques, et un comportement qui peut être considéré comme « bébé » (correspondant en réalité le plus souvent au comportement émotionnel et affectif d’un enfant de son âge) – entre sa compréhension, et sa maladresse dans certaines activités, « pratiques », manuelles ou sportives. On dit qu’il est « multi-âges »
  • A son extrême sensibilité (voire hypersensibilité) – et en particulier, très sensible à l’injustice.
  • A son grand sens de l’humour.
  • L’ennui en classe se manifeste souvent dès l’école enfantine.
    On remarque aussi, parfois très tôt, qu’il a de la difficulté à s’insérer dans le groupe ; en général l’enfant à haut potentiel intellectuel préfère la compagnie des adultes – ou au moins, d’enfants plus âgés que lui.
  • Tout cela ne se manifeste pas forcément complètement. Chaque enfant est différent. Mais plusieurs signes permettent de faire des hypothèses… Et l’apprentissage de la lecture, seul, sans aucune aide est un signe sûr.

Des outils pour les familles

Sitographie :

Bibliographie :

  • Je suis précoce et mes parents vont bien, Elsa Autain-Pléros, éd. Chronique Sociale, 2009
  • Le secret du surdoué, Raymonde Hazan, éd. Harmonie et Réflexion, 2010
  • On se calme ! Enfants agités, parents débordés, Olivier Revol, éd. JC Lattès, 2013

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Sitographie :

Dyslexie et Dysorthographie

La dyslexie et la dysorthographie touchent entre 5% et 10% de la population. Cela correspond environ à 1 ou 2 élèves par classe. L’enfant est en souffrance et il est indispensable d’aménager sa scolarité

Présentation

Voici des informations issues du site de la Fédération Française des Dys:

Il s’agit d’une altération spécifique et  significative de la lecture (dyslexie) et/ou de la production d’écrit et de l’orthographe (dysorthographie).
Ces troubles  apparaissent dès les premiers moments de l’apprentissage sous la forme d’une difficulté à maîtriser le stade dit alphabétique de l’apprentissage de la lecture.
Au stade suivant, le trouble se manifeste par une incapacité à mémoriser la forme visuelle des mots et à les reconnaître globalement (stade orthographique). Ceci entraîne une lecture généralement hésitante, ralentie, émaillée d’erreurs qui a pourtant exigé beaucoup d’efforts. L’orthographe, qui normalement se développe au fur et à mesure que s’automatise la reconnaissance globale des mots, est touchée.
La déficience liée à la dyslexie est d’intensité variable selon les individus. Elle peut être accompagnée de troubles du calcul, de la coordination motrice (et en particulier du graphisme) ou de troubles d’attention, avec ou sans hyperactivité.
Leur association est un facteur aggravant.

Manifestations
• Difficulté à identifier les mots.
• Difficulté à lire sans erreur et de manière fluide.
• Difficulté à découper les mots dans une phrase.
• Lenteur exagérée de la lecture.
• Difficulté de compréhension des textes.
• Écriture lente et difficile, parfois illisible (dysgraphie).
• Nombreuses fautes d’orthographe, certaines phonétiquement plausibles, certaines aberrantes.
• Fatigabilité importante liée à l’activité de lecture et d’écriture.

Répercussions
• Mauvaise tenue des cahiers scolaires. Sont souvent incomplets, illisibles et incompréhensibles, ce qui entraîne des difficultés à étudier les leçons et faire les devoirs.
• Difficultés de lecture et d’écriture ne permettant pas d’accéder naturellement à l’information.
• Absence de goût pour lire et écrire.
• Difficultés d’apprentissage dans de nombreuses matières : les matières littéraires sont les plus affectées, les matières scientifiques aussi peuvent l’être de par les difficultés
de compréhension des énoncés.
• Problèmes de compréhension des sujets écrits aux examens, de la production d’une copie lisible et correctement orthographiée, et du temps mis pour l’écrire.
• Résultats scolaires pas à la hauteur des efforts fournis.
• Scolarité plus difficile avec risque de redoublement, interruption de la scolarité ou orientation vers une formation moins ambitieuse que ses capacités intellectuelles seraient en droit de lui autoriser.
• Difficulté à gérer des situations où il est nécessaire de lire ou d’écrire (CV, petites annonces, tests d’embauche …)
• Fragilisation psychologique.
• Estime de soi diminuée.

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Sitographie :

Bibliographie :

  • Voir la page très complète de l’APEDYS

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Ne pas hésiter à contacter l’orthophoniste (ou logopède si le suivi est sur Suisse) de l’élève.